Le Stringmaster est une console Steel Guitar produit par Fender de 1953 à 1980. Ce sont les derniers Steel Guitar produit par la marque et donc les modèles les plus aboutis qui ont bénéficiés de tous les développements et améliorations depuis le premier K&F lapsteel en 1945 créé par Léo Fender. Plusieurs modèles composaient la gamme, du simple manche nommé Deluxe en 6 ou 8 cordes sur pieds ou non, double manche 8 cordes (D8), triple et quadruple manche nommés T8 et Q8. On trouvait tous ces modèles en différents diapasons allant du 26 pouces fabriqués uniquement en 1953 puis les 24,5 pouces et 22,5 pouces à partir de 1954. Les sélecteurs de micros ont aussi évolués d'un interrupteur à glissière (Slide Switch) la première année puis les boutons poussoirs (Push-Buttom) et dans les années 60 le sélecteur type Télecaster ou Strat à levier (Lever Switch). Les micros de chaque manche, simple bobinage mais de polarité inversé se comportent comme un humbucker variable grâce à la commande mixeur qui enclenche progressivement le micro rythm, le Lead étant toujours activé. L'ensemble des micros des différents manches est piloté par un volume général et un réglage de tonalité.
Le National Hawaiian Electric Guitar, rebaptisé dès 1938 en "New Yorker" pour sa ressemblance avec l'Empire State Buiding, a été en son temps un instrument révolutionnaire. Les premiers lapsteel étaient soit en fonte d'aluminium (Rickenbaker, Dobro, Gibson) soit en bois de conception classique (série EH de Gibson). La forme et le design Art Deco très innovant de ce National établirent une norme copiée pendant de nombreuses années. L'emploie de matériaux modernes comme le plastique teinté composant la touche, la tête et l'habillage du corps en plusieurs strates de couleurs blanc et noir, a ouvert une nouvelle ère dans le monde de la guitare électrique. Ce fut aussi le premier instrument électrifié comportant plusieurs micros. En plus du classique micro de chevalet on trouve 4 bobines intégrées sous la touche au niveau des frettes 17 et 28 . Deux bobines montées en séries prévues pour les cordes graves, le même montage des deux autres bobines amplifiant les aigues. Chaque micro est piloté par un volume, un volume général final complétant l'ensemble de l'électronique. Pour ces 80 ans ce lapsteel bien conservé cosmétiquement parlant à reçu les soins de Nicolas Mercadal de Benedetti Pickups qui à redonné un coup de jeune aux micros d'origine et d'une mécanique Kluson refaite à la main à l'identique par Alex Lacombe des ateliers ALGuitars.
Le Stringmaster est une console Steel Guitar produit par Fender de 1953 à 1980. Ce sont les derniers Steel Guitar produit par la marque et donc les modèles les plus aboutis qui ont bénéficiés de tous les développements et améliorations depuis le premier K&F lapsteel en 1945 créé par Léo Fender. Plusieurs modèles composaient la gamme, du simple manche nommé Deluxe en 6 ou 8 cordes sur pieds ou non, double manche 8 cordes (D8), triple et quadruple manche nommés T8 et Q8. On trouvait tous ces modèles en différents diapasons allant du 26 pouces fabriqués uniquement en 1953 puis les 24,5 pouces et 22,5 pouces à partir de 1954. Les sélecteurs de micros ont aussi évolués d'un interrupteur à glissière (Slide Switch) la première année puis les boutons poussoirs (Push-Buttom) et dans les années 60 le sélecteur type Télecaster ou Strat à levier (Lever Switch). Les micros de chaque manche, simple bobinage mais de polarité inversé se comportent comme un humbucker variable grâce à la commande mixeur qui enclenche progressivement le micro rythm, le Lead étant toujours activé. L'ensemble des micros des différents manches est piloté par un volume général et un réglage de tonalité.
La société Oahu basée à Chicago faisait construire ses lapsteel par Valco, Harmony ou Kay suivant les époques. Tout en Mahogany (acajou), la tête recouverte d'une plaque façon écaille de tortue et mécaniques Kluson Deluxe, ce lapsteel d'un diapason de 24,5 pouces bien plus grand que la plupart des lapsteels possède un sustain extaordinaire. De plus la partie électronique est composé du fameux micro Oahu/Valco/National très semblable en sonorité à un P90 Gibson, recherché par de nombreux steelers et utilisé par Jimmy Hendrix sur une strat à ses débuts.
Le modèle D de National est le premier résonateur crée par la marque avec un système Spider sous licence Dobro. Corps tout en noyer la forme est résolument d'inspiration National. Richement décoré avec son rope-binding ses incrustations nacre sur le manche et le désign de la tête perloïd, pas de doute on est sur du haut de gamme. Le son est puissant avec des basses bien rondes et des aigues doux et non agressifs. Pour les dobroistes confirmés cet instrument est une réussite. Malheureusement sa fabriquation n'a durée que quelques années mis sur le marché en 2000 il fut retiré en 2010. Outre la série squareneck avec ouies rondes ou en F, il existe une version avec un manche rond. La nacre, le rope-binding et le perloïd sont en option et font grimper le prix d'achat vertigineusement.
Modèle classique de la gamme Dobro, le Triolian a cependant été décliné en de nombreuses versions au fil du temps et des propriétaire de la marque. Plusieurs fois vendue la maison Dobro a aussi changé de nom, mais en 1972 c'est Emil dit Ed Dopyera, l'un des deux frères fondateur de l'entreprise qui en est le propriétaire après l'avoir racheté à Semie Moseley le fondateur des guitares Mosrite. Il relance la fabrication de guitares à résonateurs avec les critères de la National-Dobro Cie en produisant des instruments aussi fidèles que possible à ceux créés avant guerre. Les ouies en F plus petites que celles qu'on trouve actuellement sont typique de ces années 70. Toute la gamme était pratiquement équivalente en prix, la différence entre les modèles s'établissait entre le diamètre du résonateur, le motif de décoration ou le couvercle du résonateurs. Ce Duolian M-90 possède un cône de 9,5 pouces et un couvercle reférence N-18 assez unique dans la gamme Dobro composé de losanges de 9 trous ronds. Un motif Hawaïen est sablé sur tout le corps en laiton nickelé.
Le Gibson EH-185 est la dernière évolution de la série Electro Hawaiian qui avait débuté en 1935. En 1938, la baisse des ventes de lapsteel de la marque se faisait évidente. Gibson a donc réagi en mettant sur le marché un lapsteel hybride aluminium/érable et un amplificateur tous deux nommés EH-185. Le tout premier EH tout en aluminium possèdait des propriétés accoustique interressante c'est pour cette raison que l'alliage bois/métal a été retenu. La production de la série EH a perduré jusque en 1945 ou l'arrivée des modèles Ultratone d'un look plus moderne et d'une conception plus adaptée a une fabrication à la chaine à mis fin à ces petits instruments de lutherie originaux.